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Pistes du maroc à travers l'histoire Tome 3 ; de l'oued Draa à la Seguiet el Hamra
Gandini
- SERRE
- 3 Mai 2006
- 9782864104452
le tome 3 de pistes du maroc à travers l'histoire propose une quarantaine de parcours totalisant 5000 kilomètres de pistes entre les vallées de l'oued draa et la seguiet el hamra.
ce n'est pas seulement une immense zone désertique plane, couverte d'herbe à chameaux et encore largement méconnue des dpm, mais c'est également le domaine des célèbres reguibat oú ceux qui ont l'âme poétique auront des chances de rencontrer le " petit prince " au coin d'une dune. l'histoire de cette partie du sahara marocain reste intéressante grâce à la légendaire ville de smara dont le ruche passé à été à l'origine de grandes aventures humaines et guerrières.
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Le mesclum de clans
Bernard Salla, James Dauphiné
- SERRE
- Langue Et Culture
- 5 Février 2025
- 9782864106999
Clans est un carrefour entre la Côte niçoise, le Piémont, la Ligurie et la Haute Provence. Ce livre écrit par des Clansois est une somme qui adopte la recherche pratiquée par la génération de Fernand Braudel. La langue est, en effet, le témoin de la vie de chaque jour, de l'économie et des mentalités ; C'est une évolution à longue échéance accueillant mémoires familiales et communautaires. Ensuite, les témoignages des contemporains et de leurs parcours de vie, attendus et imprévus, permettent de rendre évidents les thèmes d'une période et les soucis quotidiens. Ils sont indispensables à la compréhension de la mentalité clansoise contemporaine. Enfin, la primauté du sacré et du religieux tisse un lien civilisationnel sur le long terme avec le rôle éminent de la Collégiale (1137-1855). Nous nous trouvons dans une oeuvre où la méthode de recherche est à la pointe du travail croisé entre histoire, linguistique et mentalités. De fait, une fois de plus, la prise en compte du passé et celle de la mémoire familiale autant que collective, réactualisant us et coutumes, mots de pastres et pratiques dévotionnelles de remarquables chanoines Augustins, proverbes et héritages sociologiques en voie de disparition, favorisent la compréhension du présent. Ce n'est pas un miracle comme celui de livres surgissants de la décharge publique, c'est une constante attendue, précieux et finalement exemplaire, de l'analyse et enquête socio-historique rapportée à un village tinéen. Trois livres en un... C'est le Mesclum de Clans. Tout d'abord, le socle, le Gavouot, fondateur et majeur, mis au jour et en bouche par Bernard Salla qui d'un mot révèle un usage, une coutume, un monde de savoirs. Avec excellence, sont cultivées l'indispensable culture familiale et l'imprégnation de la communauté. Vient alors se greffer la Gent, trente Clansois, témoignant, racontant, exposant faits, souvenirs, destins communs ou inattendus. Paroles et échos de buscantes, de pastres, de campaniers, d'observateurs, des coutumes et des sons, d'exemples unissant passé et présent, monde ancien et monde d'aujourd'hui. Enfin, arrive la Gleio qui grâce à un ancien « maïre un puo timbra ! Si, es ver. Fa tamben lou preire ! », permet de suivre les traces de l'enseignement de Mgr Denis Ghiraldi afin de multiplier les analyses, découvertes et souligner, voire révéler grâce au miracle de la décharge publique, la culture populaire et savante des Chanoines et bâtisseurs à l'intelligence naturelle si remarquable. Ces trois ingrédients, avec la vinaigrette de l'esprit des Clansois d'origine, de coeur et d'adoption, donnent cet incontournable Mesclum, à consommer sans modération.
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" Ce sanctuaire comme les humbles ruisseaux, avait jusqu'à présent un nom, mais pas d'histoire ". Cette affirmation, publiée en 1890 dans une étude sur les pèlerinages français de la très sainte Vierge, est longtemps demeurée valable et ce, en dépit du rayonnement séculaire du sanctuaire " grassois ". Car si quelques articles ou livrets lui ont bien été consacrés depuis les années 1830, ils n'ont souvent privilégié que la légende et la fable à la rigueur historique. Les sources disponibles permettent pourtant non seulement de retracer la chronologie et d'identifier les acteurs du sanctuaire, du Moyen Âge à nos jours, mais également et surtout d'évoquer les manifestations dévotionnelles dont il a été de tout temps le théâtre.
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Roquestéron ; son église saint-Arige, sa chapelle rurale, ses oratoires
Simone Cateland-masséna
- SERRE
- Ancre Solaire
- 1 Juin 2010
- 9782864105398
Une communauté partagée par une rivière. puis par un accord international. Une frontière d'Etat, puis d'arrondissement. Une destinée commune, qui se distingue ensuite d'une rive à l'autre de l'Estéron, pour les deux cités. Le rattachement à des diocèses différents. Mais toujours, au fil des siècles, un unique et commun curé. Voilà l'histoire originale de Roquestéron. Comme partout dans nos campagnes, la dimension religieuse y est essentielle. Et se justifie ici encore l'affirmation de Daniel-Rops sur ces villages qui, avant de devenir des communes, ont été des communautés d'âmes. Dans ce paysage rural, et parmi d'autres institutions, l'Eglise a tenu un grand rôle. C'est vrai dans l'existence des habitants et dans l'organisation de la cité. Ce l'est également des bâtiments où la communauté s'est rassemblée et se rassemble encore.
Cette étude exhaustive de l'église paroissiale Saint-Arige, avec des aperçus sur d'autres édifices religieux de la localité, constitue un travail minutieux de recherche qui permet à la mémoire de s'affiner. Du premier tiers du XVIIIe siècle jusqu'aux concertations récentes pour la sauvegarde du bâtiment, en ce XXIe siècle commençant, tout nous est dit de l'histoire de ce sanctuaire, si cher au coeur des habitants.
Puisse Saint-Arige retrouver son lustre d'antan et les habitants de mobiliser pour cette sauvegarde. Le présent et bel ouvrage y contribuera certainement.
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Peche au maroc atlantique d'essaouira au cap barbas
Jacques Gandini
- SERRE
- 7 Octobre 2009
- 9782864105282
Le sud et l'extrême-sud marocain restent toujours un eldorado pour les pêcheurs habitués aux pénuries des eaux européennes. Si les prises sont diverses, la technique la plus simple reste encore la pêche au lancer dans les vagues depuis les plages de sable ou rocheuses, le surfcasting. Tout au long de la côte atlantique vous serez au contact permanent des pêcheurs locaux. S'ils voient que vous vous intéressez à leur condition, vous les trouverez toujours serviables et de bon conseil pour vous aider à pêcher.
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Pistes du Maroc Tome 2 ; le sud, du Tafilalet à l'Atlantique
Jacques Gandini
- SERRE
- 17 Juillet 2007
- 9782864104766
La nouvelle édition, revue, corrigée et complétée du tome 2 des guides 4x4 J. Gandini propose plus de 80 itinéraires, avec le relevé de 1980 points GPS, totalisant 7850 kilomètres de pistes le long de la côte Atlantique, dans l'Anti-Atlas, les djebels Sagho et Ougnat, le djebel Bani, le Tafilalet, la vallée du Draa, et dans la zone présaharienne des vallées de la Daoura (les Kem Kem) et du Bas Draa (de Mhamid à l'Atlantique).L'histoire de la pacification et l'oeuvre des Bureaux des Affaires Indigènes, artisans du développement du Sud marocain, habituellement passés sous silence dans les guides, sont présentés dans nos itinéraires.Les sites à gravures rupestres, les gîtes à fossiles et les mines étant des points d'intérêt certains pour les DPM qui désirent des voyages à thèmes, les auteurs ont essayé d'en indiquer le maximum.
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Eglises russes de la Riviera ; de Saint Raphaël à San Remo
Luc Thévenon
- SERRE
- Ancre Solaire
- 7 Mai 2009
- 9782864105220
La présence de russes sur la Riviera est attestée dès la fin du XVIIIème siècle : prince Alexis Orlof commandant la flotte (1770, 1781), nomination du consul Etienne Michaud à Nice (30 novembre 1815), grand-duc Michel frère de Nicolas 1er (1837), Nicolas Gogol (décembre 1843), époque où plusieurs familles résident à la Croix de Marbre. Mais l'arrivée à Nice de l'impératrice Alexandra le 26 octobre 1856 pour y résider jusqu'au printemps 1857, puis les multiples séjours des souverains et de leur cour, la présence à Villefranche, de 1857 à 1934, de la flotte, puis d'un laboratoire océanographique, contribuèrent au développement d'une colonie sans cesse plus importante de Cannes à San Remo.
La nécessité de lieux de culte orthodoxe se posa d'emblée. Des chapelles provisoires, desservies par le clergé des navires mouillant à Villefranche, furent établies dans diverses résidences. Un édifice important devint vite nécessaire. En 1857 l'autorisation de construire une église russe à Nice fut difficilement obtenue dans un pays où le catholicisme était religion d'état. Sur les dessins de Kondiakoff revus et corrigés par Antoine François Barraya, elle fut établie rue de Longchamp. En 1868, suite au décès du tsarévitch le 24 avril 1865, un mausolée fut édifié par l'architecte Grimm, l'un des constructeurs du château de Valrose pour von Derwies et d'églises à Copenhague et à Genève. En 1892, le danois Hans Georg Tersling, l'un des principaux architectes de Menton, où une Maison Russe est fondée en 1880, y édifie l'église, puis la chapelle St Alexandrine au cimetière. Deux ans plus tard, Cannes imite cette initiative, grâce à la générosité de Mme Tripet -Strypitzine, avec l'église St Michel Archange oeuvre de l'architecte lyonnais Louis Nouveau auteur de plusieurs hôtels et villas de la ville. A proximité un mausolée à la mémoire des époux Tripet s'ajoute à ce patrimoine. Ce sont les russes de Cannes fréquentant en été Thorenc, dans le haut-pays grassois, qui y font aménager pour eux-mêmes et leurs compatriotes blessés de la guerre de Crimée, une curieuse église en bois. Plusieurs chapelles privées s'ajoutent à ce patrimoine, tant à Nice, qu'à La Mortola, Cannes, ou San Remo.
La grande oeuvre, inaugurée le 17 décembre 1912, est celle de la cathédrale russe de Nice, somptueux édifice, entièrement dû à l'architecte Mikhaïl Preobrajensky auteur des églises de Tallinn et de Florence et de divers édifices civils en Russie.
Enfin à San Remo, Alexis Chtchoussev qui devint plus tard un architecte du régime communiste au point d'édifier le mausolée de Lénine à Moscou, dresse les plans d'un bel édifice construit de 1912-1913. Il faut ajouter la petite église St Raphaël l'Archange, de St Raphaël beaucoup plus tardive (1961) pour avoir un panorama complet des églises russes de la « Riviera » franco-italienne. Tous ces édifices se référent au style « vieux-russien » et plus précisément à des édifices moscovites du XVIIème siècle comme La Trinité (1628-51) ou La Résurrection (1687-1713). Mais leurs matériaux sacrifient au modernisme : béton armé, structures métalliques, pierre lissée, ciment, sauf pour la cathédrale niçoise où l'utilisation de briques soigneusement sélectionnées reste fidèle à la tradition
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Les chemins de la tradition ; chapelles et oratoire au coeur du haut pays niçois
Colette Bourrier-reynaud, Michel Bourrier-reynaud
- SERRE
- 3 Mai 2000
- 9782864100782
Recenser les chapelles au coeur du département des alpes-maritimes et particulièrement dans le canton de villars sur-var témoigne, non seulement de la survivance de ces édifices, le plus souvent modestes, s'élevant à l'entour des villages, sur des chemins qu'empruntaient quotidiennement les habitants avant que les routes ne viennent tout changer.
Les chapelles, dédiées chacune à un saint différent, apportaient ainsi à chaque village une couronne protectrice contre tous les maux qui accablaient alors ces pauvres populations de la montagne. les villageois y avaient grande confiance et n'omettaient pas de piquer dans le grillage de l'oculus latéral un oeillet ou un épi sauvages ramassés près de là pour " faire plaisir " au saint en passant. mais surtout, chaque année, pour la fête du saint, tout le village venait en procession suivre la messe à la chapelle et lui rendre hommage.
Cette foi simple a, plus ou moins officiellement perduré et beaucoup de ces petits édifices ont été entretenus et restaurés par de généreux bénévoles avant que les pouvoirs publics, s'intéressant à la tradition et au patrimoine ne viennent aider les communes à les restaurer. dans quelques communes persiste une traditionnelle " montée au désert " pour la fête de la saint-jean le 24 juin (la chapelle est située sur la montagne à une heure de marche du village).
C'est un moment inoubliable auquel tous les gens valides du village participent quelles que soient par ailleurs leurs convictions religieuses ou politiques personnelles et cela nous fait sortir " hors du temps ". nous invitons nos lecteurs à s'associer à la simplicité de ces pèlerinages apaisants et unificateurs.
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Campings du Maroc et de la Mauritanie (édition 2007-2008)
Jacques Gandini, Emile Verhooste
- SERRE
- 8 Octobre 2007
- 9782864104872
Depuis quelques années, le Maroc voit affluer quantité de camping-cars européens, en majorité occupés par des jeunes et moins jeunes qui viennent passer quelques semaines ou quelques mois au soleil. D'autre part, avec la location de véhicules tout-terrain sans chauffeur, de nombreux amateurs de pistes sillonnent le pays. Jusqu'à ce jour, aucun guide n'indiquanit sérieusement les possibilités qui leur étaient offertes pour faire escale et les services mis à leur disposition. Jacques Gandini et Emile Verhooste ont visité et analysé plus de 160 campings ou assimilés, dont les 2/3 sont dignes de revevoir le public grâce à ce guide critique.
160 campings ou aires d'accueil visités, analysés et classés par catégorie. Avec tarifs, services proposés et points GPS.
AVEC LEXIQUE TRILINGUE : ENGLISH, DEUTSCH, ESPAÑOL
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Officiellement née en 1873, dans le sillage des travaux sur la photographie d'Abel Niepce, la carte postale entre dans son premier âge d'or dès 1900. Cependant, elle va connaître, liées à l'évolution du progrès et du monde, des fortunes diverses.
En revanche, l'intérêt des collectionneurs, lui, jamais ne se démentira, qui rassemblent les cartes avec patience et passion, notant l'erreur typographique qui fait la rareté du spécimen, recherchant les cas de colorisation au pochoir rendant le sujet si attachant, ou trouvant cent autres prétextes, autant de clés pour jouer de leur violon d'Ingres.
Deux parmi ces derniers, amoureux de Saint-Jeannet, offrent aujourd'hui à nos regards un florilège de leurs plus belles découvertes.
Pour mettre en scène ces exceptionnelles collections, nous avons supposé l'arrivée au village d'un voyageur, subjugué par les lieux qui se révèlent à lui au fil d'un périple d'ouest en est, s'inscrivant entre les années 1900 et 1950, un voyageur imaginaire, passeur de temps.
Ainsi, le suivons-nous, devinant ses pensées et ses émotions, que dominent d'antiques et médiévales réminiscences relevant du domaine de la Légende. Et nous laissons-nous emporter avec lui par un chant récurrent, un enchantement, celui qui monte de l'entrelacs de fables propres au monde méditerranéen, qui émane d'un imaginaire collectif nourri de la réalité du labeur paysan, de ses joies, de ses peines, de ses espoirs et de ses craintes, liés aux fruits de son travail, si beaux ici : arbres à huile, arbres à parfum, arbres d'ivresse et brassées de fleurs, tous gagnés sur le roc. Tandis qu'en contrepoint, s'inscrivent, sous des trésors iconographiques, d'objectives légendes.
Sur ce tempo notre voyage-rêverie illustré se déroulera par les chemins et les rues, aux alentours et au coeur de Saint-Jeannet, oiseau d'éclatante blancheur niché entre les ailes déployées de ses baous..
Baou de Saint-Jeannet, navire de roc, qui ouvre de sa proue l'océan de la mémoire, entre ciel et mer, dans une lumière bleue, mauve et dorée et nous entraîne, au fil de phrases flottantes dans les méandres fugitifs de souvenirs fragiles et parcellaires.
Une invitation au voyage pour la rencontre de lieux porteurs de passé, pour le partage d'un foisonnement d'images. Lieux et images jouant sans cesse avec l'hier, celui des commencements et celui des générations.
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St-Etienne-de-Tinée-Auron : chapelles peintes ; guide du visiteur
Christiane Lorgues-lapouge
- SERRE
- 15 Février 2002
- 9782864101833
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Anthologie de la chanson du Comté de Nice
Gaël Princivalle, Albert Tosan
- SERRE
- 10 Novembre 2001
- 9782864103332
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Les fortifications françaises et italiennes du XVIIIe et XIXe siècles dans les Alpes du sud
Claude Raybaud
- SERRE
- 17 Juin 2003
- 9782864103776
Les Alpes du Sud recèlent, dans leurs vallées et sur leurs cimes, de nombreux systèmes fortifiés de tous âges, témoins des luttes passées pour le contrôle des frontières.
Des châteaux moyenâgeux isolés à la ligne Maginot, en passant par les fortifications Vauban et Serré de Rivières, d'époque XVIIIe et XIXe siècles. Ce sont ces dernières que Claude Raybaud vous propose de découvrir, de Cannes à la Riviera italienne, de Nice à Barcelonnette, à travers les montagnes des Alpes Maritimes françaises et italiennes, par des itinéraires pédestres ou automobiles.
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Campings du Maroc et de Mauritanie (édition 2006/2007)
Collectif
- SERRE
- 14 Septembre 2006
- 9782864104551
depuis quelques années le maroc voit affluer quantité de camping-cars européens, en majorité occupés par des jeunes et moins jeunes retraités qui viennent passer quelques mois au soleil.
d'autre part, avec la location des véhicules tout-terrain sans chauffeur, de nombreux amateurs de pistes sillonnent le pays. jusqu'à ce jour, aucun guide n'indiquait sérieusement les possibilités qui leur étaient offertes pour faire escale et les services mis à leur disposition. jacques gandini et emile verhooste ont visité et analysé plus de 160 campings ou assimilés dont les 2/3 sont dignes de recevoir votre visite grâce à ce guide critique.
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Par sa plage de sable fin, ses hameaux traditionnels, ses chapelles, ses ponts de pierre, ses tours, ses belles fontaines et ses fours à pain, Pietracorbara est l'une des vallées les plus authentiques du Cap Corse.
Ce livre a pour ambition de vous faire découvrir ou redécouvrir cette " vallée sur la mer " et de vous la faire aimer. Il vous aidera à mieux connaître son histoire, à visiter ou revisiter ses hameaux, à emprunter ses chemins, de la plage jusqu'aux sommets. Il est une invitation au voyage, à la connaissance de ce pays. Il est un passeport. A présent, laissez-vous guider...
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Caille, ce nom Calha apparaît au XIe siècle, mais contrairement à ses deux voisins, Caille n'est pas issu d'un ancien village fortifié mais s'est développé directement sur ce site privilégié : en bordure d'une grande plaine et d'une voie de communication. Il est un des rares villages du haut pays à conserver, aujourd'hui encore, une activité agricole et pastorale. Chaque été la saison des foins et la présence d'un troupeau de vaches dans la plaine, donnent aux estivants le tableau champêtre d'un passé pas si lointain.
Son aspect conserve aujourd'hui encore sa structure d'origine de « village-rue ».
Le développement des activités culturelles et sportives et la concrétisation du projet de Parc National Régional sont un atout supplémentaire et contribuent à maintenir des activités sur place.
L'évolution du village et de la commune de Caille s'inscrit dans les normes actuelles de protection environnementale et dans la tendance à un retour à une vie proche de la nature.
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Saint-Vallier-de-Thiey autrefois ; la primauté de la "petite patrie"
Marie-hélène Froeschlé-chopard
- SERRE
- 1 Août 2013
- 9782864105961
La vie d'un village est à la croisée de nombreuses " histoires " générales : histoire de la féodalité et de la construction des villages fortifiés ; histoire de la population et des actes de franchise ou d'habitation qui ont amené les seigneurs à reconnaître l'existence d'un conseil de tous les habitants ; histoire du développement des cultures ou des modalités de l'élevage sur l'ensemble d'une région ; histoire des routes qui relient le village à toute une province ; histoire d'une communauté d'habitants dont les règlements, longtemps définis par la coutume, se fixent au cours des deux derniers siècles de l'Ancien Régime ; histoire d'une religion chrétienne qui devient, en France, à partir du début du XVIIe siècle, celle d'une lutte contre les protestants, celle d'une Contre-Réforme. La vie au village de Saint-Vallier-de-Thiey, c'est tout cela. On y distingue une évolution marquée par un profond contraste entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle d'une part, le XVIIIe siècle d'autre part. La première période est celle de l'apogée du village après la crise de la fin du Moyen Age : explosion démographique qui conduit à des constructions, à la conquête de nouvelles terres cultivables aux dépens du Défends. Le XVIIIe siècle se caractérise, au contraire, par le repli ou la stagnation de la population et du village. Dans cette longue histoire, la communauté d'habitants joue un rôle éminent. C'est elle qui préside à tous les événements, grands et petits, de la vie au village, comme la répartition de l'impôt en temps de paix ou de guerre, mais aussi les moindres réparations que l'on doit faire au four ou à tel chemin rural. Les consuls qui dirigent cette communauté sont les élus d'un " conseil général ", constitué d'un petit groupe de notables réunissant les plus riches des habitants. On a affaire ainsi à un système électif dans lequel le représentant du seigneur n'a quasiment aucun rôle ou plus exactement, dont le rôle se réduit à présider la création du " nouvel Etat ". Cet aspect " démocratique " de l'élection détermine l'indépendance de la communauté par rapport à son seigneur. Mais la communauté de Saint-Vallier ne se réduit pas au rôle politique et social d'une minorité aisée. La communauté d'habitants est un tout. Elle a également une forte unité religieuse que l'existence d'une confrérie du Saint-Esprit, encore bien vivante au XVIIIe siècle, permet d'analyser.
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La nouvelle édition (2014), revue et considérablement augmentée (408 pages au lieu de 128) du tome 6 des guides 4x4 J. Gandini est désormais fortement illustrée et entièrement en couleurs (400 photos au lieu de 48). Elle propose 40 itinéraires (27 pour la précédente édition), avec le relevé de 1100 points GPS (au lieu de 510), totalisant 6800 kilomètres de pistes (au lieu de 3800) deLaâyoune/Smara à la frontière mauritanienne avec, entre autres, de nouveaux parcours hors-piste totalement inédits. Le Sahara Atlantique, ou Sahara Occidental, ne ressemble en rien au Sahara traditionnel de l'Afrique du nord-ouest que les reportages des médias nous présentaient autrefois pour nous faire rêver. Si les grands espaces désertiques sont bien présents au Sahara Atlantique, point de massifs dunaires comme les immenses ergs d'Algérie ou de Libye, point de Tanezrouft ou de Ténéré, point de massifs montagneux regorgeant de vestiges préislamiques comme l'Adrar mauritanien, le Hoggar et le Tassili en Algérie ou l'Akakous et le Messak en Libye. Le Sahara Atlantique c'est un univers différent où les entrées maritimes de l'océan ont façonné un autre paysage...
En 2006, lors de mes premiers relevés d'itinéraires, et en février 2013 pour cette nouvelle édition, j'ai eu la chance de sillonner un désert ressemblant à nos prairies d'Europe, un immense tapis de verdure grâce à des pluies exceptionnelles que les nomades n'avaient pas vues depuis longtemps. Les oueds ont coulé dans beaucoup de secteurs, les puits et les nappes phréatiques regorgeaient d'eau, la faune terrestre et les oiseaux nous tenaient compagnie... sans parler des papillons le soir autour des lampes... Le Sahara Atlantique c'est une autre vision du Maroc, un Maroc encore peu connu des DPM. Le Sahara Atlantique ne ressemble en rien au Sahara touristique du Sud marocain que l'on rencontre entre Merzouga et Foum Zguid et que l'on parcourt en quelques jours en essayant d'éviter les colonnes de 4x4 des agences ou les groupes de copains venus faire un "raid"...
Le Sahara Atlantique ce sont des centaines et des centaines de kilomètres de reg avec de légers reliefs ou de belles dépressions indiquant la présence d'un oued où parfois quelques acacias épineux vous invitent au bivouac. Le Sahara Atlantique ce sont aussi des zones de grand vide où vous ne rencontrerez personne sur des centaines de kilomètres, les campements nomades sont plutôt dans le sud où les reliefs apportent de l'agrément dans le paysage. En résumé, le Sahara Atlantique c'est bien le désert, le vrai désert...