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Milan
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Dans la vie d'Adèle, 16 ans, il y a une super-copine, Louise, une maman pas toujours disponible, et un petit frère adoré. Il y a un père, aussi, mais il a quitté sa mère pour fonder un autre foyer et cela fait longtemps qu'Adèle ne répond plus à ses textos - même si à chaque fois, elle a un moment d'hésitation. Et puis, depuis quelques mois, il y a aussi l'ange dodu scellé sur le mur du hall d'accueil du service "traumatologie-orthopédie" de l'hôpital où son frère est soigné à la suite d'une stupide fracture du bassin.
Tous les soirs, quand elle passe devant le dodu pour aller voir son petit frère et dessiner un peu avec lui, histoire qu'il ne s'ennuie pas trop, elle lui appuie sur le nez en bourdonnant "pnuuuuut". Parfois,même, elle lui parle. Voilà à quoi ressemble le monde d'Adèle : un monde où les anges en pierre vous lâchent de malicieux conseils ; un monde où l'on ne pénètre pas dans une pièce sans une cascade de bulles de savon ou autre effet d'entrée spectaculaire ; un monde où l'on distribue des sourires « éclatants » ou « bref pincés » selon les circonstances, mais où on les distribue à tour de bras.
Parce que la vie est plus jolie ainsi. Parce que la vie sourit à ceux qui sourient, comme Adèle aime à se le répéter.
C'est lors d'une de ses visites qu'elle fait la rencontre d'un garçon de son âge entièrement plâtré, Pierre. Il a été victime d'un accident de la route avec ses parents. Son père est mort sur le coup, sa mère est dans le coma, et lui... il est là.
Adèle prend bientôt l'habitude de le voir lors de ses visites à l'hôpital, pour le distraire d'abord, puis parce qu'il occupe toutes ses pensées. Est-il possible que les sourires d'Adèles permettent à Pierre de retrouver sa mère ?
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Alors que Maniitok et son père esquimau récoltent des baies polaires, ils sont pris en chasse par un ours blanc ! Père et fils parviennent à lui échapper, mais Maniitok doit y laisser son doudou, un ours confectionné en peau de phoque... Parviendra- t-il à le retrouver dans l'immensité polaire ?
Maniitok est un petit garçon comme les autres. Il vit dans un village du Grand Nord avec sa famille et son ours doudou : Miki. Un jour, alors que Maniitok et son père esquimau cueillent des baies polaires, ils se font surprendre par un ours blanc. Le père emporte Maniitok vers le traîneau. Lors de la course, le garçon accroche son manteau à une branche : il doit obéir à son père et abandonner son vêtement, dans lequel Miki reste malheureusement coincé.
Père et fils parviennent heureusement à rentrer au village indemnes.
Maniitok est très triste d'avoir perdu Miki. Son père est retourné dans la forêt le chercher, sans succès. Mais un jour un chasseur aperçoit Miki dans le bec d'un canard. L'oiseau l'aurait laissé tomber dans l'eau, probablement sur un iceberg. Mais le papa esquimau et Maniitok ne parviennent toujours pas à le retrouver. Un mois après l'attaque de l'ours, une baleine s'échoue près du village. À la surprise de tous, Miki est retrouvé dans son estomac...
Après Albertus, l'ours du grand large, Laurence Gillot nous emmène à présent à la découverte du Grand Nord et de ses habitants. C'est sous la palette douce et tendre d'Anne Hemstege que Miki et Maniitok prennent vie.
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Sur son navire L'Albertus, le capitaine Balthazar Babkine découvre un ours en peluche. À qui peut-il être, puisqu'il n'y a pas d'enfants à bord ? Il faut mener l'enquête ! Un ours si usé, recousu de partout et avec un seul oeil, c'est un ours aimé : quelqu'un doit être triste de l'avoir perdu.
Sur L'Albertus, naviguant toute l'année entre la France et l'Inde, qui, parmi l'équipage formé de solides gaillards, peut bien avoir un ours en peluche rapiécé avec du fil vert canard ? Saturnin, le cuisinier ? Le grand et fort Albin Hartmann ? Le baraqué Élie Stern ?
Bien qu'un des marins ait sa veste recousue de fil également vert canard, la décision est prise d'offrir la peluche à un orphelinat de Calcutta. Élie Stern confie alors à son capitaine avoir caché le doudou dans la doublure de son ciré en souvenir de son fils mort à quatre ans. En acceptant d'offrir à la petite Amolika la peluche recousue et baptisée Albertus, l'inconsolable papa lui donne une seconde vie et retrouve le sourire.