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Comment un auteur vit son succès, non sans subir les affres de la création et la peur de voir fuir les muses. Le tout avec une sacrée tendance à la somatisation et l'hypocondrie... De cette période un peu flottante, Fabcaro réalise un album dans la logique de continuité de thèmes qui lui sont chers.On retrouve ainsi son talent à dépeindre avec humour ses travers et défauts, à traiter de sujets profonds sans lourdeur,à en donner une perspective qui nous touche en miroir. Des éléments toutefois étonnants, avec une couverture à l'identité graphique forte où le titre est symbolisé par le logo Pause et une oeuvre comportant une touche d'expérimentation : à la fois chronique et journal de bord, elle mélange planches, strips et dessins. Un pêle-mêle calculé qui joue sur les respirations, les vides, les rythmes, comme autant de symboles des doutes de l'auteur, sans volonté d'esthétisme élitiste. Par ailleurs, son graphisme a mûri et évolué depuis quelques temps, se nourrissant même parfois de styles différents. L'album séduira les inconditionnels car, si son personnage manque d'inspiration, elle ne fait pas défaut à son auteur et alter-ego. Et les nouveaux lecteurs découvriront la richesse de son univers.
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365 cases pour 365 jours, tel est le pari fait par Fabcaro qui livre ainsi, jour après jour, des moments de sa vie sur un an. Des instantanés qui, à travers l'humour, possèdent toujours cette dimension universelle en nous renvoyant en miroir une partie de nous-mêmes. Après trois titres de sa série autobiographique démarrée en 2005 avec Le steak haché de Damoclès, Fabcaro rentre encore plus dans le vif, sur le principe de la contrainte temporelle. L'album se présente comme un semainier de l'année 2009, complémentaire indispensable des autres albums, dans un format plus petit, pour tous ceux qui ont été sensibles à sa démarche.