Le 3 juin 1539, le conquistador espagnol Hernando de Soto enfonce son épée dans le sol de La Florida et se proclame gouverneur officiel, adoubé par le roi Charles Quint. Au terme d'un périlleux voyage, après avoir bravé la fougue de la mer et la rage de ses ennemis, le voilà enfin face à son destin. À lui les richesses, à lui la gloire, il bâtira là une nouvelle cité qui portera son nom. Aveuglé par l'ambition, obsédé par l'or, de Soto déferle sur les terres avec ses conquistadors. Mais ces nouvelles contrées se révèlent hostiles, peuplées de Cherokees qui se battent farouchement. Face à l'avidité des espagnols, leur résistance se nourrit des mystères de la création et de mythes. Comme celui de l'Enfant Sauvage qui renaît chaque jour, et avec lui, la soif salvatrice de sang.
Explorant l'héritage de ses ancêtres cherokees, David Vann signe une oeuvre virtuose sur le choc sanglant des cultures, mêlant avec intensité l'intime à l'universel.
France 2030. Kamel Kassim vit dans le quartier de Belleville et depuis trois mois, des affrontements entre coalition de gauche et milice d'extrême droite embrasent Paris et sa banlieue. Pour préserver ce qu'il reste de ses idéaux, Kamel évite de sortir de chez lui. Jusqu'au jour où une attaque au pied de son immeuble l'oblige à s'impliquer. Il plonge alors dans la noirceur d'un pays fracturé : ses rouages politiques, ses intrigues sinistres. Ses ultimes zones d'humanité qui aident à espérer.
« On s'est tous retrouvés à la gare de la Part-Dieu vers sept-huit heures. Maman avait son rendez-vous en début d'après-midi et elle n'avait qu'une peur, le rater. Le GPS annonçait cinq heures de route. On est partis avec la Peugeot à sept places. Papa et Maman devant, et nous, les quatre enfants, derrière, comme à la belle époque. Il ne manquait que les scoubidous et les cartes Panini.
Papa a toujours eu une conduite assez brusque mais alors là, on aurait dit qu'il le faisait exprès. De la banquette arrière, je voyais Maman, à l'avant. Elle ne disait rien mais, à chaque fois que Papa freinait, ou accélérait, son visage se crispait. J'en avais mal pour elle.
À un moment, il y a eu une énorme secousse, c'est sorti tout seul, je n'ai pas pu me retenir, mais c'est pas vrai ! Il va tous nous tuer ce con ! » Édith se sait gravement malade. Elle a convaincu son mari et leurs quatre enfants de l'accompagner à Bâle, en Suisse, où la mort volontaire assistée est autorisée. Elle a choisi le jour et l'heure. Le temps d'un dernier week-end, chacun va tenir son rôle, et tous vont faire l'expérience de ce lien inextricable qui soude les membres d'une famille.
Dans un road trip tendre et déchirant, Carole Fives dresse avec délicatesse le tableau d'un clan confronté à l'indicible et donne la parole à ceux qui restent.
« De l'humour, de l'émotion et une profondeur qui n'empêche pas la légèrté : avec de tels atouts Le jour et l'heure sonne vraiment juste. » Paris Match
Un premier roman à l'écriture ciselée et aux multiples rebondissements, l'histoire d'une vie bouleversée par l'amour et un vent de liberté.
Le Caire, années 1980. La vie bien rangée de Tarek est devenue un carcan. Jeune médecin ayant repris le cabinet médical de son père, il partage son existence entre un métier prenant et le quotidien familial où se côtoient une discrète femme aimante, une matriarche autoritaire follement éprise de la France, une soeur confidente et la domestique, gardienne des secrets familiaux. L'ouverture par Tarek d'un dispensaire dans le quartier défavorisé du Moqattam est une bouffée d'oxygène, une reconnexion nécessaire au sens de son travail. Jusqu'au jour où une surprenante amitié naît entre lui et un habitant du lieu, Ali, qu'il va prendre sous son aile. Comment celui qui n'a rien peut-il apporter autant à celui qui semble déjà tout avoir ? Un vent de liberté ne tarde pas à ébranler les certitudes de Tarek et bouleverse sa vie.
Premier roman servi par une écriture ciselée, empreint d'humour, de sensualité et de délicatesse, Ce que je sais de toi entraîne le lecteur dans la communauté levantine d'un Caire bouillonnant, depuis le règne de Nasser jusqu'aux années 2000. Au fil de dévoilements successifs distillés avec brio par une audacieuse narration, il décrit un clan déchiré, une société en pleine transformation, et le destin émouvant d'un homme en quête de sa vérité.
Il y avait là de petites villes avec leurs églises, quelques commerces, des champs, et au loin, la centrale. C'était un coin paisible entouré de montagnes et de forêts. Jusqu'à l'accident. Il a fallu évacuer, condamner la zone, fuir les radiations. Certains ont choisi de rester malgré tout. Trop de souvenirs les attachaient à ces lieux, ils n'auraient pas vraiment trouvé leur place ailleurs. Marc, Alessandro, Lorna, Sarah et Fred sont de ceux-là. Leur amitié leur permet de tenir bon, de se faire les témoins inutiles de ce désert humain à l'herbe grasse et à la terre empoisonnée. Rien ne devait les faire fléchir, les séparer. Il suffit pourtant d'une étincelle pour que renaisse la soif d'un avenir différent : un enfant bientôt sera parmi eux.
Laurent Petitmangin, toujours aussi bouleversant d'humanité, nous raconte les souvenirs indélébiles, les instincts irrépressibles et la vie qui toujours impose sa loi au coeur de ces terres rendues au règne animal.
?A Rome, Ottavia Selvaggio a décidé à quinze ans d'être maîtresse de son destin.
Ni ses histoires d'amour, ni le mariage, ni même la maternité ne la font dévier de sa route. Pendant que son mari s'occupe de leurs enfants, elle invente dans son restaurant une cuisine qui ne doit rien à personne. En robe noire et sans frémir, Ottavia avance droit, jusqu'au jour où un homme surgit du passé avec un aveu qui la pousse à douter de ses décisions. Comment être certaine d'avoir choisi sa vie ?
Le désir a-t-il une fin ?
J'aurais voulu que l'on se souvienne de moi pour autre chose que ma difformité. Si mon destin traverse le temps, c'est pourtant ce qui restera. Stop. À l'heure de trancher, une question me rend fou : qu'aurais-je fait sans elle ?
Massimo est un jeune poète oisif. Un matin, son ami Aldo le réveille à la hâte. Il faut qu'il le remplace pour son cours d'italien auprès d'une princesse. Une princesse ? Que va-t-il lui dire ? Que doit-il lui apprendre ? L'italien ? Il ne le parle pas. L'amour ? Il n'en sait rien. Parler de lui ? Impossible.
Rose & Massimo, ce sont un peu les enfants de Roméo et Juliette. Des enfants terribles qui, s'étant introduits dans la chambre de leurs parents en secret, auraient dévalisé tout ce qui leur plaisait. Dignes représentants de leur jeunesse et de leur temps.
Un hommage émouvant et moderne aux jeux de l'amour et du hasard par cet Edmond Rostand 2.0.
« C'est du théâtre qui se lit, qu'on se surprend à relire, parfois, car la phrase est jolie, car il est bon de redécouvrir cette langue romantique, et lorsqu'elle est maniée avec autant de dextérité, on se dit qu'un auteur est né. » Alexis Michalik
Le second roman de l'auteur du Démon de la Colline aux Loups (35 000 lecteurs) ? Un road movie gitan.
Écoutez bien ce que je vais vous dire parce que dans l'instant c'est la nuit qui parle pas moi et c'est une voix pure, alors je serai pas capable de la refaire ensuite.
Gio a vingt ans, peut-être un peu plus. Sa vie n'est plus la même depuis qu'un lâche lui a planté un tournevis dans le crâne. Désormais, Gio voit ce que peu de gens devinent. La beauté de la nuit. L'appel des chouettes. La grandeur de ses amis Papillon et Dolores. Étonnant road movie gitan, Le Chien des étoiles est le roman de leur destin, un périple cruel et doux dans le monde des humains.
Brésil, État de l'Acre. Une jeune avocate originaire de São Paulo se rend dans cette région partiellement couverte par la forêt amazonienne pour suivre le procès des assassins d'une jeune indigène. Sur place, elle découvre la beauté hypnotique et mystérieuse de la jungle, mais aussi sa part sombre, les injustices et les tragédies vécues au quotidien par les populations locales.
S'initiant aux rituels ancestraux des peuples indigènes d'Amazonie et notamment à la prise de l'ayahuasca, un puissant hallucinogène, la jeune femme s'engage dans une quête de justice, pour les femmes qui l'entourent et pour elle-même.
Le roman de Patrícia Melo nous embarque entre réalité et cauchemar, dans une enquête où la violence prime sur la loi. En choisissant de tenir son intrigue dans l'État de l'Acre, dans le ventre de la jungle, l'autrice brésilienne montre la violence infligée aux femmes, mais aussi à la nature : celles qu'on tue dans l'indifférence.
On la surnomme Méduse depuis si longtemps qu'elle en a oublié son véritable prénom. Elle marche tête baissée, le visage caché derrière ses cheveux, pour épargner aux autres la vue de ses Difformités. Elle-même n'a jamais osé se regarder dans un miroir.
Placée dans un institut pour jeunes filles à la merci d'adultes peu scrupuleux, Méduse n'a de cesse d'accéder à la bibliothèque des lieux, seul moyen pour elle de s'ouvrir à la connaissance du monde. À force de ruse et de prise de conscience des pouvoirs de ses globes oculaires, qu'elle se garde longtemps de dévoiler, elle nous entraîne dans sa croisade contre l'oppression et la honte du corps.
Roman d'apprentissage, roman gothique féministe, conte cruel ? Méduse est tout ça à la fois, et surtout un ouvrage tellement finement brodé littérairement qu'on ne peut en manquer un mot ni un propos : Martine Desjardins, tout autant que Méduse, nous prend dans ses filaments.
La vie, comme le jeux d'échecs.Facile à apprendre, amusant à jouer, difficile à gagner... impossible à contrôler ! Les portes d'un tram s'ouvrent et un jeune homme flashe sur une femme qu'il ne reverra plus. C'est le point de départ de ce récit choral où les protagonistes, tous en train d'échouer dans leurs relations personnelles, sont comme les pièces d'un jeu d'échecs. Les pions se demandent si ce n'est pas le moment de sacrifier une pièce pour continuer à avancer. Les fous se croisent sans vraiment se trouver. Le cavalier, libre, capable de sauter au-dessus des autres pièces, mais vulnérable car, aussi insaisissable qu'il soit, un cavalier peut être pris par un simple pion. Ils avancent tous, se confrontent, se déplacent dans leur vie comme sur un échiquier. Ils sont tous connectés sans même le savoir et vont jouer une partie qui va changer leur vie.
Palmarès des libraires - Livres hebdo 2023Ceci est un roman total. Entrelaçant l'histoire du monde et une histoire de famille, il embrasse notre présent et nos fautes passées. En quelques semaines, du début du mois de janvier 2020 à la fin du mois de mars, le quotidien d'une famille française va basculer en même temps que l'humanité. Fuyant le confinement urbain, Vanessa, Caroline et Agathe se réfugient aux Bertranges, une ferme du Lot entre les collines et la rivière, où leurs parents vivent toujours. Les trois soeurs y retrouvent Alexandre, ce frère si rassurant avec qui elles sont pourtant en froid depuis quinze ans, ainsi que des animaux qui vont resserrer les liens du clan. Tandis que, du dérèglement climatique aux règlements de compte, des épidémies aux amours retrouvées, la nature reprend ses droits, ces hommes et ces femmes vont vivre un huis clos d'une rare intensité.Avec Chaleur humaine, Serge Joncour nous tend un miroir vertigineux et, ce faisant, il ajoute une pierre essentielle à son oeuvre. Coup de coeur de la rentrée littéraire de Pèlerin Magazine Une belle oeuvre universelle. Télérama
Apprentie sorcière : croire en soi reste le plus puissant des sortilèges !Recueillie dans la forêt par un père aimant, Brume est une petite fille espiègle qui ne rêve que d'une seule chose : devenir sorcière ! Le jour où son papa adoptif lui dévoile l'ouvrage secret qui entoure sa naissance, un grimoire de magie, tout s'éclaire. Et si Brume était une véritable sorcière ? Et la voilà, traînant un chaudron d'occasion derrière elle, prête à ouvrir sa première échoppe de sorcière ! N'en faisant qu'à sa tête, elle recrute en chemin son assistant, un petit cochon prénommé Hubert, et se lie d'amitié avec Hugo, un petit garçon ravi de l'aider dans cette entreprise exaltante. Mais Brume ne semble pas avoir les aptitudes d'une véritable sorcière... Ses sorts ne produisent aucun effet. Quant à sa première potion, elle vient de plonger tout le village dans un épais brouillard ! Peu importe : convaincue de la puissance de ses pouvoirs, elle décide de s'engouffrer dans la forêt interdite pour combattre un dragon légendaire qu'elle tient pour seul responsable de ce brouillard nauséabond. Têtue, déterminée et un brin arrogante, elle va entraîner Hugo et Hubert dans une folle aventure qui va en surprendre plus d'un. Et si Brume avait réellement un don et une destinée hors du commun ?
Jérôme Pélissier et Carine Hinder entrent au catalogue Glénat avec une série désopilante mettant en scène une petite héroïne forte, drôle et attachante qui évolue dans univers hors du temps. Le dessin très doux et soigné de Carine Hinder et le scénario rythmé de Jérôme Pélissier font de cette trilogie la série jeunesse de la rentrée à ne pas manquer !
Une superbe bande-dessinée pour la jeunesse, pleine de couleurs ! Pour les fans de Mortelle Adèle, avec tout autant de bêtises mais un cochon en plus !
« Ce livre me fait peur. Le processus a été douloureux. Mon père nous a annoncé qu'il n'allait pas tarder à mourir et je me suis mis à écrire. Trois années au peigne fin, mes relations, mes pensées paranoïaques, mon rapport étrange à lui, crachés sur le papier. Je me suis donné pour but de le tuer avant qu'il ne meure. C'est l'histoire de quelqu'un qui cherche à tuer. Soi, ou le père, finalement ça revient au même. »Panayotis Pascot s'attaque d'une plume tranchante et moderne à trois thématiques qu'il tisse pour composer un récit autobiographique aussi acide qu'ultralucide. La relation au père, l'acceptation de son homosexualité et la dépression s'enchevêtrent ici dans un violent passage à l'âge adulte. Mais la lumière en sort toujours, d'un regard, d'une façon d'observer le quotidien avec autant de tendresse et d'humour que de clairvoyance.
«Toutes les sociétés gavées se repaissent d'aventures. Et lorsqu'il est question d'un vrai explorateur, par-delà le monde connu, lorsque cet explorateur est allé au-delà des limites humaines, peu importe qu'il ne sache pas écrire parce que la vie parle pour lui, la vie même, élémentaire, forcenée dans son obstination à se prolonger. Franklin devint l'homme qui mangea ses bottes et ce nom emporta toute raison, toute lucidité. Il avait offert à ses contemporains ce que seule l'aventure, dans sa nudité, peut dévoiler : une expérience métaphysique.» Le 11 juin 1847, dans sa demeure de Londres, lady Jane Franklin rêve de son mari, l'explorateur John Franklin, parti deux ans plus tôt en expédition dans le Grand Nord et dont elle est sans nouvelles. Dès lors, elle n'a plus qu'une idée en tête : le retrouver. Elle va remuer toute l'Angleterre victorienne, convaincre l'Amirauté d'envoyer des expéditions de secours, consulter des voyants, convoquer des fantômes. Épique et surnaturel, tragique et drôle, ce roman inspiré d'une aventure incroyable nous entraîne sur les traces d'un des plus célèbres explorateurs de l'Arctique, pour sonder le pouvoir du monde invisible et les abîmes de l'âme humaine.
?Ce matin, Nuria s'est réveillée avec une impression d'hier.
Dans la nuit, son téléphone a sonné : sa mère est morte. Elle ne ressent rien, aucun chagrin pour cette étrangère qu'elle n'a pas vue depuis huit ans. Avec Abel, un garçon croisé en boîte, elle part à la rencontre des drôles d'individus qui ont connu sa mère. Nuria cherche des réponses sans poser de questions. Sauf une, qu'elle garde pour elle. Le souvenir de cette femme qui n'a jamais voulu d'elle la renvoie à l'indésir qui lui colle à la peau.
Il est 7 h 30, sur le pont de Bondy, au-dessus du canal. C'est un de ces lundis de janvier où l'on s'attend à ce qu'il neige, même si ce n'est plus arrivé depuis très longtemps. Sous l'autoroute A3 qui enjambe le paysage, un carrefour monstrueux, tentaculaire, sera bientôt le théâtre d'une altercation dont les conséquences vont enfler comme un orage, jusqu'à devenir une émeute capable de tout renverser. Nous la voyons grossir depuis le lycée voisin où nous suivons, au fil des cours et des récréations, la vie et le destin de Mo et de Sara, de leurs amis, mais aussi de Candice, la prof de théâtre, de ses collègues et de Paul, l'écrivain qu'elle a fait venir pour un atelier d'écriture. Tout au long de cette journée fatidique, chacun d'entre eux devra réinventer le sens de sa liberté, dans un ultime sursaut de vie.
Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.
Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?
Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté.
Quatre post-adolescentes issues d'un milieu très aisé. C'est enfin la liberté et l'insouciance pour Juliette, Chloé, Manon et Thaïs : les premières vacances entre amies, à l'autre bout du monde - l'Afrique du Sud. Mais celles-ci vont être de courte durée : l'une d'entre elles est enlevée au bout de quelques jours et sauvagement assassinée. Alors que l'enquête commence au Cap, les proches de la victime, évoluant dans le milieu feutré et trompeur de l'édition parisienne, tentent douloureusement de faire leur deuil. Les soupçons se multiplient quant à l'identité du tueur : un membre d'un gang ? Un individu croisé en boîte ? Un vieil ami de la famille ? Véritable déflagration familiale, la mort de la jeune fille encourage les protagonistes à se dévoiler peu à peu, et souvent pour le pire.
L'histoire bouleversante d'une famille qui lutte pour raviver l'espoir et la justice dans une société qui a cédé à la peur.
États-Unis d'Amérique, dans un futur pas si lointain. L'existence de tous est rythmée par des lois liberticides. Tout citoyen de culture étrangère est considéré comme dangereux pour la société.
Les livres tenus pour séditieux sont retirés des bibliothèques. À commencer par ceux de la poétesse Margaret Miu, disparue mystérieusement trois ans plus tôt. Bien décidé à la retrouver, son fils, Bird, aidé par un réseau clandestin de bibliothécaires, va peu à peu prendre conscience du sort des opprimés et de la nécessité impérieuse de porter leur voix.
Celeste Ng est de retour avec un nouveau roman bouleversant d'humanité et d'actualité. Porté par une écriture lumineuse, Nos coeurs disparus raconte le destin d'une famille en lutte pour raviver l'espoir et la justice dans une société qui a cédé au pire des conservatismes.
Rentrée littéraire 2023
Deux étudiants en agronomie, angoissés comme toute leur génération par la crise écologique, refusent le défaitisme et se mettent en tête de changer le monde. Kevin, fils d'ouvriers agricoles, lance une start-up de vermicompostage et endosse l'uniforme du parfait transfuge sur la scène du capitalisme vert. Arthur, enfant de la bourgeoisie, tente de régénérer le champ familial ruiné par les pesticides mais se heurte à la réalité de la vie rurale. Au fil de leur apprentissage, les deux amis mettent leurs idéaux à rude épreuve.
Du bocage normand à la Silicon Valley, des cellules anarchistes aux salons ministériels, Gaspard Koenig raconte les paradoxes de notre temps - mobilité sociale et mépris de classe, promesse de progrès et insurrection écologique, amour impossible et désespoir héroïque... Une histoire de terre et d'hommes, dans la grande veine de la littérature réaliste.
Trois destins de femmes intimement liés, trois portraits poignants au coeur d'une Amérique raciste ; un seul sang.
Au milieu des années 1960, Grace, jeune fille noire exilée du Sud ségrégationniste vers un New York en pleine lutte pour les droits civiques, tombe enceinte en même temps qu'elle découvre l'amour. On ne lui permet pas de garder l'enfant. C'est Delores, une femme traumatisée dans sa chair et dans son âme, qui va adopter et élever sa fille, Rae, en tentant de la préserver du poids de ses souvenirs. Mais à l'heure de devenir mère à son tour, Rae devra affronter cet héritage et faire la paix avec sa famille adoptive aussi bien qu'avec l'inconnue qui l'a mise au monde.
À travers cette saga vibrante qui, dans une même aspiration à la liberté, fédère trois femmes aux prises avec leur histoire personnelle et la société américaine, Denene Millner explore avec une infinie justesse et un remarquable sens du détail les mille détours de l'amour parental et filial, de la transmission, de la quête des origines et des absences qui nous hantent.
Du Sud ségrégué des années 1960, implacable et cruel, au New York du XXIe siècle aux rapports plus insidieux, femmes et hommes, forts ou vaincus, violents, lâches, tendres, perdus ou retrouvés, s'animent pour composer un roman intime conté avec un souffle épique.
RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023